Créer le vide pour mieux remplir

Une copine m’a fait parvenir un texte sur le besoin de faire le vide dans nos vies afin de créer un espace fertile et prêt à recevoir. Cela fait plusieurs semaines que je pense et repense à cette idée et à ce que celle-ci signifie pour moi. Dans un contexte où nous sommes à la recherche du bonheur, je pense qu’il s’agit d’une idée centrale et tellement importante pour nous permettre de mieux y arriver.

Dans ce texte était décris entre autre le besoin que nous semblons avoir de s’entourer de choses matérielles. Par exemple, je suis certaine que nous pouvons tous pensé à des boîtes que nous avons mais n’avons pas ouvert depuis plusieurs années, des vêtements qui ne nous font plus et que nous ne portons plus depuis longtemps mais que nous conservons toujours au fond de nos tiroirs. Pourquoi? Qu’est-ce que cela peut bien nous faire d’avoir ces choses ou non?

Lorsque nous cherchons à comprendre, nous pouvons commencer à penser à ce sentiment de sécurité – je garde ces choses parce qu’il est possible que j’en aie besoin dans le futur. Ah oui? Est-ce que ma 4ième veste en polar me sera vraiment nécessaire dans le futur? Est-ce qu’elle pourra accomplir des choses que mes autres vestes ne sont pas en mesure de faire?! Je simplifie bien sûr, mais vous pouvez comprendre où je m’en vais avec tout ça.

Et qu’en est-il de nos émotions et de nos relations? Conservons-nous des relations au cas où elles pourraient nous être bénéfiques un jour? Cela peut sembler stupide à première vue, mais en réalité, je pense que nous le faisons souvent. Continuons-nous d’alimenter des émotions négatives envers une personne ou une situation passé, des fois si lointaine dans le passé qu’il nous faut plusieurs minutes pour se rappeler quand et se remémorer pourquoi. Alors, pourquoi?

En faisant le vide dans nos vies, non seulement nous nous débarrassons de choses (matérielles ou non) dont nous ne nous servons plus,  mais nous créons de l’espace pour en accueillir des nouvelles. En offrant cet espace, nous allégeons et nous simplifions notre vie, puis nous invitons la vie à le remplir avec les plus belles choses du monde. Alors regardez autour de vous, peut être qu’il est temps de faire un petit ménage du printemps! Bonne journée :)

Prisonnière émotionnelle

Il nous arrive tous de devenir prisonnier de nos émotions, incapable de se détacher de cette négativité. Comme femme, je pense que de devenir consciente de nos cycles hormonaux aident beaucoup, dans le sens où cela nous permet de réaliser que notre réalité est biaisée par ce voile. Pour moi, cela m’a permis d’avoir plus de contrôle sur mes émotions et d’être plus rationnelle dans mes décisions et mes pensées… mais il va s’en dire que cela n’en est pas toujours ainsi.

La difficulté est de devenir et de demeurer conscient du présent, de nos actions et de nos pensées. Avec la pratique, cela ne devient pas nécessairement plus facile, mais nous en faisons l’expérience plus fréquemment. Dans cette conscience, notre attachement à notre individualité, qui n’est en fait qu’une boule d’émotions et de pensées incessantes à laquelle nous accordons une importance au détriment de notre bonheur, fond et ne détermine plus qui nous sommes. Au lieu, la prise de conscience laisse place à qui nous sommes vraiment.

La négativité n’est jamais un processus intelligent. Lorsque nous sommes d’humeur négative, il y a quelque chose en nous qui veut et qui recherche cette négativité, qui la voit comme étant agréable, indirectement, parce qu’elle engendre et ce qu’elle oblige chez les autres. Pourtant, nous savons très bien que cela ne dure qu’un moment et que cet instant de triomphe s’estompe et nous plonge 10 pieds plus bas…

Alors, à chaque fois que nous retrouvons de la négativité en nous, si nous pouvons initialement remarquer qu’il y a quelque chose en nous qui aime nous voir souffrir, aussi étrange que cela puisse sembler, nous commençons à devenir plus conscient de notre Égo. Et à cet instant, au milieu de ce tourbillon de négativité, nous pouvons réaliser qu’à ce moment nous créons de la souffrance pour nous même.

Peu à peu, en devenant plus conscient de nos actions et de nos pensées telles qu’elles se présentent, nous sommes un peu plus près, un peu plus libéré de notre souffrance, de notre tristesse. À ce moment, nous reconnaissons l’inintelligence de la négativité et chaque action, chaque pensée est effectuée avec cette conscience croissante d’être, non contaminé par la négativité.

Namaste.